Les conversations autour du métavers et de la mode sont à multiples facettes. D’un côté, il y a le facteur de durabilité : les marques peuvent réduire leurs déchets en produisant des vêtements de manière numérique. (Si cela est bien en apparence, il convient de noter que les vêtements numériques créés sous la forme de jetons non fongibles, ou NFT, peuvent en fait avoir une empreinte carbone substantielle : une seule empreinte carbone NFT peut équivaloir à deux mois de consommation d’électricité pour un·e seul·e résident·e, par exemple). Ensuite, il s’agit de constituer une base de followers plus importante, ce qui a poussé des marques comme Balenciaga et Gucci à tirer parti des communautés numériques pour promouvoir et vendre leurs collections. Comme nous l’avons mentionné plus haut, il y a aussi un effort pour démocratiser encore plus le secteur, au-delà des capitales de mode et des reveals de la Style Week sur invitation seulement.